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 Helena, la lune pourpre.

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MessageSujet: Helena, la lune pourpre.   Helena, la lune pourpre. I_icon_minitimeSam 2 Juin - 14:36

« Une mission, un départ, des retrouvailles … Ces mots peuvent décrire le mieux cette histoire. C’est malheureusement plus compliqué que cela dans la vie, Helena est ce que l’on pourrait appeler une fille illégitime, je vais essayer de raconter au mieux cette histoire avec les éléments que j’ai en ma possession.

Au commencement, car il y a toujours un commencement, c’est ce qu’il y a de plus beau dans les contes de fées. Sauf que ce n’est pas un conte de fée… Alors au commencement il y avait son père et sa mère, deux agents du SI : 7. Certains diront qu’ils étaient les meilleurs, d’autres des incapables opportunistes, en tous cas ils sont là. Ils avaient été chargés d’une mission, tout ce qu’il y a de plus banale. Enfin, pour les agents du SI : 7. Tous ce qu’ils avaient à faire, c’était de surveiller un aubergiste suspecter de « démonologie » à ce que disaient les sources. Ces sources, d’ailleurs, personne ne savait jamais d’où elles venaient, on en venait même à se poser des questions, mais intérieurement, car quiconque osait contre dire l’agence disparaissait mystérieusement. Mais là n’est pas la question, reprenons l’histoire des deux agents. Comme je l’ai dit auparavant, ils espionnaient cet aubergiste. Il s’étaient donc trouvés une petite planque non loin de l’auberge, petite, mais luxueuse. Ils ne manquaient de rien, quoique de la bonne nourriture n’aurait pas été de trop. De fil en aiguille, enfin d’espionnage en repérage, les deux agents s’éprirent l’un de l’autre. A l’époque il fallait se porter chaud l’hiver, mais pas que. Un réel amour était né. Durant leurs moments perdus, ils mêlèrent leurs corps à ne faire plus qu’un. A chanter le bonheur jusqu’a se vider les poumons. A produire cette chaleur charnelle qui rappelle tant les brûlures des rayons du soleil au zénith.
L’affaire n’avançait guère bien sûr. L’aubergiste vaquait à ses occupations et aucune marque de démonologie nulle part. Les ennuies eux, commencèrent à se manifester. Deux mois après le début de la mission, des gardes vinrent les voir. Ils les suspectaient de haute trahison, l’histoire était très bien montée. Ils avaient des preuves, et ils ne se privaient pas de les montrer. C’est ainsi que le SI : 7 fit emprisonner l’un, pendant que la deuxième fut interrogée. Les détails de l’interrogatoire sont passés tant s’était violent, donc passons…
Ils avaient donc été séparés, probablement pour toujours, si toujours peut être un terme à employer sur le moment. Après cette situation embarrassante pour le couple, le SI : 7 apprit que la jeune femme était enceinte de quatre mois. Pendant ce temps, l’autre s’était échappé ce qui donna un sérieux coup à la réputation de l’agence. Furieux d’avoir perdu la face, une idée germa dans leurs esprits vicieux. Pourquoi ne pas utiliser l’enfant contre son père ? Cela était propre, et personne ne pourrait remonter jusqu'à eux.

C’est ainsi que cinq mois plus tard, l’enfant vint au monde, c’était une fille. La jeune enfant la fixait souvent de ses yeux bleus saphir. La mère, elle, pleurait, non pas de joie, mais de tristesse, car elle savait que son avenir n’allait pas être des plus radieux. La mère décida de l’appeler Helena comme on peut s’en douter. En grandissant, ses cheveux prirent une teinte de noir, comme ceux de son père, aussi noir que son futur. Dés qu’elle eu l’âge de marcher, le SI : 7 lui enseigna tout ce qu’elle devait savoir pour sa mission future. Jusqu'à ses 7 ans, on lui enseigna l’art de se déplacer discrètement, de ne jamais exprimer ses sentiments et autres aptitudes machiavéliques. Elle n’aimait pas ce qu’elle faisait, mais à force de se prendre des claques et des coups de poings, elle finit par s’y faire. Si telle était la vie, pourquoi ne pas la subir pleinement ? Elle voyait sa mère que très rarement, si bien qu’elle ne la connaissait pas vraiment au bout du compte. Pendant ces moments, lui racontait des histoires de son passé.
Les agents du SI : 7 se délectaient de ce qu’il était en train de créer. Cependant, pour taire toute rébellion chez une personne, il faut lui empêcher de penser, et cela fut un point qu’ils avaient négligé, la jugeant immature ou enfantine. C’était leur première erreur. Cependant, Helena dans ses épreuves d’enfant, s’était forgée un caractère, et au sens premier du terme. Elle se cachait derrière un masque de calme et d’acceptation de ce qu’elle était mais n’en pensait pas moins, et là, l’instinct de survie prenait le dessus. Souvent elle divaguait, rêvant des multiples contes qu’on lui racontait en de rares occasions, surtout pendant les exercices d’équilibres ou il fallait rester concentré. Tenir sur une barre de quelques centimètres et sur les mains, ce n’était pas facile. Alors elle s’abandonnait dans son monde ou régnait les princes et les princesses et ou le malheur n’existe pas.

Ce n’est qu’a ses 7 ans que commença un nouveau type d’entraînement, la magie. Comme disait le Si : 7 : « Soit on est compétent, soit on ne l’est pas ». Elle rencontra pour la première fois le type barbu qui allait lui servir de mentor ou de guide, chacun l’appellera comme bon lui semble. C’était un homme d’âge mûr qui n’avait pas peur de ce qu’il disait. Il avait été engagé par l’agence d’après les rumeurs, exprès pour elle. Ce fut son premier et seul cadeau, enfin elle n’avait pas vraiment le choix de toute façon. Là fut la deuxième erreur de l’agence, quand on ne connait pas le principe de la magie, on n’engage pas quelqu’un qui force l’ouverture de l’esprit. C’est donc ce vieil homme qui la sauvée sans le vouloir. Au départ, elle avait quelques réticences avec ce vieil homme qui avait des gestes précipités mais sûr de lui si bien qu’à chaque fois qu’il levait la main, elle se protégeait pour ne pas recevoir un coup sur la tête. Quand elle était sûr que rien ni personne n’allait la frapper, elle se figeait et regardait le vieux. Il lui imposa des exercices de concentration extrême. Pendant quelques heures, elle restait assise sur le divan bleuté du vieil homme et ne pensait plus à rien.
Après une journée à se faire taper dessus, à tomber, à se faire disputer, cela la reposait. Les premières fois elle s’endormait en se réveillant sur le même divan bleu, une couverture sur elle. Un lien se tissa entres eux, elle commençait à l’aimer car c’était le seul qui l’écoutait, qui la conseillait. Elle apprit à la même vitesse que les autres élèves, sauf que les autres n’avaient pas d’entraînements à côté. Elle grandissait, elle assimilait de plus en plus le vieux à son grand-père. Elle était simplement contente d’aller le voir pour travailler, sans bien sûr ne jamais montrer qu’elle était contente car sitôt que quelqu’un de l’agence la voyait souriante, une violente gifle lui remettait les idées en place.
Elle continuait encore ses entraînements au SI : 7. Ceux-ci devinrent de plus en plus violents au fur et à mesure qu’elle prenait de l’âge. Ils n’y allaient pas par quatre chemins, soit elle survivait soit elle se prenait des claques. L’un dans l’autre n’était pas si différent. Elle apprit notamment à tirer avec un fusil. Bien que les armes à feu ne fussent pas son point fort, elle opina et fit ce qu’on lui disait de faire. Elle devait viser des cibles, un entraînement habituel. Elle était devenue un vrai petit tireur, à dix ans. Elle n’était pas parfaite mais l’agence trouva que c’était suffisant, pour le moment. Elle allait donc entre ses entraînements quotidiens, tantôt pour de l’endurcissement physique, tantôt pour de la concentration. D’ailleurs celle-ci commençait à porter ses fruits, elle prenait le dessus sur ses sentiments. Le SI : 7 n’avait même pas idée de ce qu’ils étaient sur le point de créer. Plus qu’une arme, elle représentait une menace. Une menace soumise, mais une menace tout de même.

Son instructeur de magie lui faisait toujours plein de compliments, il la prenait pour sa fille. C’était sa petite perdue qu’il essayait de remettre sur la bonne voie, toujours très astucieux, il restait sur ses gardes et prenait toujours ses bonnes distances avec le SI : 7. Il parlait avec une arrogance masquée par une éloquence qui prenait ses sources dans son expérience passés. Le SI : 7 ne se méfiait pas de lui car ils pouvaient facilement le faire taire à ce qu’ils disaient. Là, réside leur troisième erreur, leur confiance aveugle en eux. Mais cessons ses paroles inutiles et retournons sur le sujet principal qu’est Helena. En effet, elle apprenait bien, l’instructeur donc commença à lui enseigner les arcanes. Il se pencha sur la maîtrise du feu qui était une aptitude facile à maitriser, où l’incantation ne demandait pas trop d’énergie, bien que le risque de s’immoler soit quand même assez important. Le vieux ne fut pas surpris de voir qu’elle arrivait vite à maitriser la flamme. Elle ne faisait cependant que de petites flamiches et pendant un temps trop cours pour en parler. Cependant, son acuité avec la magie était prouvée par les exercices qu’il lui faisait exécuter. Et elle y arrivait avec la certaine satisfaction de son mentor.
La période de ses dix à quatorze ans était calme, je sais que le terme n’est pas non plus approprié pour l’histoire, mais il résume bien la situation où elle continuait ses études et ou rien de nouveau ne vint troubler d’avantage son équilibre. Elle avait l’esprit toujours ouvert avec son mentor qui lui enseignait les grands principes de la vie et des histoires sur ses anciens élèves, et vinrent ensuite l’interminable liste de questions qui se succédèrent les unes après les autres. Elle s’interrogeait sur sa vie, sur ce qu’elle était. Elle eu même envie de connaître son père une fois. Son maître essayait de lui apprendre en anticipant ses questions. Comme il lui disait souvent, « il vaut mieux parler avec sa peur qu’avoir peur de parler ». Elle répliquait en demandant pourquoi elle ne le pouvait pas elle. Cette question amenait le silence car il n’avait pas la réponse, ou s’il l’avait, elle n’était pas prête à l’entendre.

Ce n’est qu’a ses quatorze ans que les vrais problèmes refirent surface. D’abord elle devenait une femme, et cela était un bouleversement physiologique mais aussi psychologique. Elle se transforma peu à peu en quelqu’un d’agréable à regarder. Bien que les agents du SI : 7 connaissait son statut, rare son ceux qui ne se retournait pas en la voyant. Son entraînement avec les dagues portait ses fruits, elle les manipulait comme un forgeron manipule son marteau. Des mouvements fluides, pleins d’assurances et sans jamais rater son but. Tous le monde la craignait, enfin pour ceux qui la connaissait parce qu’elle restait souvent tapis dans l’ombre. C’est également cette année ou ses premières sorties furent autorisé. Des sorties surveillée évidemment, des libertés mais pas trop. Elle ne parlait à personne, préférant marcher entre les multiples ruelles de la capitale. Concernant son entraînement avec le feu, il avançait également, elle était capable de maintenir le feu en lévitation plus longtemps et sans se bruler. C’était un grand pas en avant. Des progrès comme nul ne pouvait l’imaginer. Après ses exercices, son instructeur et elle s’asseyaient sur le divan bleu et discutait, car elle avait confiance en lui.
Deux ans plus tard, elle se vit confier sa première mission. Elle devait trouver, débusquer et tuer une personne désignée par le SI : 7. Evidemment, cette même personne faisait également partie de l’agence et elle avait les capacités pour l’arrêter et lui dire quand son test sera réussi. Mais comme tout bon plan, il y avait un pépin. Elle, elle déambulait près de la capitale, vers les indications qu’on lui avait données. Elle ne tarda pas à le repérer, il était logé dans une petite cabane près d’une rivière. Le jour où elle l’a vu, il pêchait simplement et elle aurait pu l’abattre avec son arc, cependant, elle n’avait que ses mains pour l’arrêter. Elle préféra attendre, d’ailleurs c’est toujours ce que font tous les espions, ils attendent. Après tout, elle l’a fait et c’est le principal. Elle attaqua dans une nuit de pleine lune, le troisième jour. Bien sûr, il l’avait vu venir, donc s’en suivi un combat ou chacun bloqua les coups de l’autre et ainsi de suite jusqu'à ce qu’il lui dit qu’elle avait réussi le test et qu’elle pouvait arrêter. Rappelons avant de continuer qu’elle n’était plus une petite fille, mais c’était devenu un automate, une arme, comme le SI : 7 se plaisait à l’appeler. Donc, quand on donne un ordre à un robot, il s’exécute jusqu'à ce qu’il accomplisse sa tâche. En plus, elle ne le connaissait pas donc son esprit de conservation des êtres qu’elle aimait ne marchait pas avec lui. Elle continua donc de l’attaquer, l’autre n’avait pas de peine à la repousser mais commençait néanmoins à s’énerver car elle n’obéissait pas. Elle n’allait pas obéir à sa cible … Elle ne parlait pas et continuait ses assauts, cachée derrière son masque, au sens second du terme. Elle était parfaitement calme, les mouvements étaient intuitifs, elle explorait chaque failles de la cible. Cependant, chose que l’agence avait encore négligée était la magie. Elle réussit à tromper sa garde et l’immola presque en même temps. Le pauvre gars n’avait rien vu venir, il mourut dans d’atroces souffrances tandis que elle le regardait. Le SI : 7 ne l’a puni pas, ils la félicitèrent et lui donnèrent le nom de « Lune pourpre », car elle l’avait tué lors d’une pleine lune dans un bain de sang. Plus tard, j’ai compris que le SI : 7 devait se débarrasser de la cible car devenue trop gênante.

Lors de sa dix-septième année, sa mère mourut de cause inconnue, elle ne l’avait pas connue mais elle restait sa mère et le lien était sacré. Folle de rage elle cherchait un coupable, le SI : 7 lui en donna un : son père. Mais avant, elle devait éliminer son maître, car le SI : 7 disait qu’il était complice. Elle le retrouva donc à son endroit habituel, sur son divan bleu, en train de fumer sa pipe. Il la regarda avec ses yeux fatigués, plein de conséquences. Ils discutèrent comme à leur habitude, de choses et d’autres. Elle l’appréciait, elle ne pouvait le nier, elle l’estimait trop pour le tuer. Mais il fallait le faire. Le SI : 7 la vit revenir, les mains pleines de sang. Ils en conclurent qu’elle avait encore joliment bien fait son travail. Elle devait maintenant s’occuper de son père.
Selon les sources, celui-ci vagabonderai dans le nord du royaume de l’Est. L’agence lui autorisa de s’y rendre et de faire ce qu’elle avait à faire. Elle avait fini d’apprendre à matérialiser une boule de feu et accessoirement de la projetée sur quelque chose ou quelqu’un. Elle s’en alla, ses armes et son talent avec elle.

Elle arriva dans une ville loin au nord d’où elle était partie, le voyage avait duré assez longtemps et elle avait eu le temps de réfléchir à tous ce qui allait se passer. Elle était certaine que le SI : 7 mentait, elle le savait jusqu'au plus profond de son être. Elle ne connaissait pas non plus celui qui l’avait engendrée. Et puis de toute façon, elle aviserait plus tard. Cette ville sentait la puanteur à plein nez. Il y avait des démonistes dans chaque recoin, des pirates et autres clans qui créaient une cacophonie générale où la raison elle-même avait désertée. Elle devait trouver celui qu’elle cherchait, et vite. Elle s’installa à l’auberge et attendit. On lui avait fait un portrait de son père, elle avait maintenant tout le temps pour attendre qu’il ne se montre.
Ce n’est qu’après quelques semaines qu’il fit son apparition. Elle le reconnu avec dix-huit ans de plus que sur son dessin. Elle l’aborda bien maladroitement, en prononçant son nom, un faux nom évidement. Elle voulait avoir la certitude que c’était lui, elle l’eu. Il lui paraissait sûr de lui, sûr de ses choix et de la bonne route à suivre, sûr de ses convictions. Elle ne l’avait pas imaginée comme cela, peut-être plus héroïque pour qu’il la délivre quand elle était encore là-bas. Elle l’avait attendu, elle savait qu’il la sauverait un jour ou l’autre. Mais elle eu beau attendre, rien n’était venu.

Après sa première rencontre, elle enfila son armure, prit ses dagues, son arc et fut prête à l’affronter. Elle sentait néanmoins qu’elle ne le devait pas. Qu’elle ne pourrait pas, mais c’était ainsi, et rien n’y personne ne la sauvera. Elle le croisa à côté d’une auberge, une longue discutions s’en suivie. Une discussion qui remontait des entrailles même de la terre, une discussion qui remettait en cause toute son existence. Elle s’aperçut d’abord qu’il ne la connaissait pas, c’était normale. Mais il n’avait jamais su qu’il avait eu une fille. Cette déclaration la laissa intérieurement vide, vide au sens deuxième du terme. Tous ce en quoi elle croyait étaient réduit à néant, son père qui devait la sauver n’avait jamais eu vent de son existence. Elle attaqua la première, non pas par haine contre lui, mais pas désir de vengeance contre l’agence qui l’avait cachée pendant toutes ces années. Jusqu'à maintenant, elle ne s’était pas rendu compte qu’elle n’existait que par ce qu’elle était, une arme et rien d’autre. Une machine à tuer. A sa grande surprise, son père ne l’attaquait pas, il se défendait simplement, sans parler. Elle voyait bien qu’il était aussi perturbé qu’elle, c’était de famille sans doute. D’ailleurs, c’était sa dernière famille vivante qu’elle tenait entre ses doigts. Son ancien maître lui avait apprit à réfléchir, enfin il l’espérait. Et c’est tout une réflexion qu’elle tissa jusqu’au plus profond de son être. La famille était elle plus importante que les ordres ? Elle en était convaincue. Alors pourquoi sa mère était morte et par qui. La réponse tomba comme une dague en plein cœur. L’agence l’avait surement fait assassinée pour la faire enrager et lâcher leur bête contre celui qu’ils détestaient. Le raisonnement lui fit perdre sa garde. Son père passa une fois à l’offensive, un coup de poing dans le nez. Il y eu des éclairs qui passa devant ses yeux puis plus rien.
Elle pensait, pensait que c’était lui qu’elle devait suivre. Qu’il était celui qui la sauverait. Elle comptait bien lui faire entendre cela. La famille comptait plus que tout au monde, son maître avait raison depuis le début. Elle s’avait se battre, mais il fallait maintenant apprendre à aimer. La raison est celle qui nous guide à travers notre long chemin qui est la vie. Nous savons ou est notre but, cependant il est parfois difficile de le trouver. Mais quand on l’a, qu’on le tient dans le creux de sa main. On ne le lâche plus, car tous le reste n’est que futile. Elle avait trouvé son but, sa famille, son père. Elle le suivrait quoi qu’il arrive. Elle allait apprendre à l’aimer. Ils avaient d’ailleurs beaucoup de retard à rattraper. La peur qu’elle avait refoulé toute sa vie, la peur des claques, des mauvais traitements était et devait être à jamais révolue, car tant que l’amour subsistait au plus profond d’elle-même, rien ni personne ne pourrait lui inspirer de la crainte.

Elle se réveilla dans un petit bois, un elfe la toisait. Il était entièrement habillé de rouge et lui posa des questions sur ce qui venait de se passer. Elle arriva sans trop de mal à le convaincre de la laisser partir. Il l’avait protégée à ce qu’elle avait compris mais elle n’avait pas besoin de protection. Elle retrouva son chemin vers la ville. Retrouva son père qui avait, je pense, eu le temps de réfléchir. Il l’emmena au loin, avaient-ils pardonné l’un, l’autre ? Pourquoi s’étaient-ils tout d’un coup parler ? L’esprit est plus fort que toute la propagande ou le bourrage de crâne car tant qu’un raisonnement nait quelque part, au plus profond du subconscient, c’est déjà une forme de rébellion. C’est ainsi qu’elle s’en ai allé.
Le SI : 7 a commis plusieurs erreurs qui leur on couté leur plus grande arme. On ne peut soumettre un être humain sans soumettre avant son esprit. Et même si cela est faisable, il y aura toujours une lueur de questionnement qui sera la preuve d’une simple intelligence suffisante à une rébellion futur »

Il aspira un peu sur sa pipe, emplie ses poumons de fumée, et en recracha par le nez. Le petit garçon le regardait encore avec ses yeux tout ronds. Il demanda :
« Comment vous savez ça ? Vous avez connu Helena ? Ou alors vous avez connu son maître ? Le SI : 7 existe encore ?»
Il le regarda et esquissa un léger sourire. Il se leva, contempla la ville un instant par la fenêtre puis revint s’assoir sur le divan bleu pour répondre aux multiples questions de son jeune apprenti.





[Donc pour ce personnage, je souhaite simplement faire valider les compétences décritent dans le Bg. J'espère également que vous avez compris pourquoi c'est un pavé. Merci d'avoir lu.]
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MessageSujet: Re: Helena, la lune pourpre.   Helena, la lune pourpre. I_icon_minitimeSam 9 Juin - 12:19

Superbe histoire !

J'ai eu du plaisir à la lire, et la chute à la fin m'a fait sourire !

Il y a très peu de fautes, le style est agréable fluide, et j'ai une très bonne première impression.

Néanmoins, certains points me laissent perplexes. Le SI:7 est dirigé par Matthias Shaw qui n'est pas une ordure, or, dans ton texte, le SI:7 est une sorte d'organisation machiavélique...Ce qui pousse le bouchon un peu loin. Ensuite, il est question d'erreurs commises par cette même agence au service d'Hurlevent, mais elle est une élite, au même titre que les nécrotraqueurs de Fossoyeuse, et faire des erreurs avec des enfants...C'est moyen...

J'attends ta réponse et tes réactions !
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MessageSujet: Re: Helena, la lune pourpre.   Helena, la lune pourpre. I_icon_minitimeSam 9 Juin - 12:30

Tout d'abord merci pour tes compliments.
En second lieu, je présente le SI : 7 du point de vue du vieux mage qui ne les aimes pas. Celui-ci parle à son apprenti et esseye de lui inculquer son savoir et sa méfiance. Lui est un mage, eux des agents dans l'ombre. Ils sont profondément différent. Je présente le SI : 7 également comme cela car comme tu as pu le comprendre un lien s'est tissé entre Helena et l'ancien. Il l'a vue grandir etc... Il n'aime donc pas ce qu'ils lui font subir.
Je sais que le SI : 7 n'est pas profondément méchant, simplement comme toute les agences "spéciales", il y a des dégats quand certaines personnes prennent de l'influence. Ils veulent les éliminer pour garder un contrôle sur l'ensemble des troupes.
J'ai l'intime conviction que c'est dans la nature humaine et j'ai simplement voulu montrer cela.
Helena en soit n'a rien fait, on peut simplement dire que c'est la faute de son père qui a frustré le SI : 7.

En esperant que mes explications soit comprises et justifiées.
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MessageSujet: Re: Helena, la lune pourpre.   Helena, la lune pourpre. I_icon_minitimeSam 9 Juin - 12:33

Je préfère que Prodromos juge cela, car il me semble inconcevable que le SI:7 puisse éliminer ses meilleurs agents, car c'est une organisation fermée et soudée...M'enfin, Prodro' choisira !
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MessageSujet: Re: Helena, la lune pourpre.   Helena, la lune pourpre. I_icon_minitimeSam 9 Juin - 12:36

    Le SI:7 n'élimine pas ses agents, non. Au mieux, s'ils deviennent gênants, il fait en sorte de les condamner à la Prison.
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MessageSujet: Re: Helena, la lune pourpre.   Helena, la lune pourpre. I_icon_minitimeSam 9 Juin - 12:37

Pour plus de précision, je vais vous spoile malheureusement en vous disant de vous référer au Bg de Laostra qui apporte des précisions.


http://nevaria.wowjdr.net/t279-laostra-le-mercenaire
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MessageSujet: Re: Helena, la lune pourpre.   Helena, la lune pourpre. I_icon_minitimeDim 10 Juin - 13:40

Je me permet également d'ajouter ce texte tiré de Wowwiki pour me justifier :

"Ils sont employés a récupérer des informations supérieures pour l'Alliance, mais aussi et même surtout pour assassiner quiconque nuit à leur faction. Et le SI:7 n'a pas pour mot d'ordre de laisser des survivants, des preuves ou des traces, ils n'hésitent pas a faire passer leurs assassinats pour des meurtres externes, puis les masquent et les font oublier par la suite."
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MessageSujet: Re: Helena, la lune pourpre.   Helena, la lune pourpre. I_icon_minitimeDim 10 Juin - 14:32

Il nous toujours pas inscrit dans le passage énoncé que le SI:7 élimine ses agents, et qu'ils font des erreurs.
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MessageSujet: Re: Helena, la lune pourpre.   Helena, la lune pourpre. I_icon_minitimeDim 10 Juin - 15:26

Au niveau des erreurs, je pense que le SI:7 n'est pas perfectionné dans la magie, or ils vont la tester sur Helena. Les erreurs concernent à chaque fois un rapport avec la magie. Les plus grands agents ne s'occupaient pas d'Helena, l'aissant la tâche au 5ème doigt. Ceux-ci contrôlaient Helena comme indiqué dans le passage ou elle assassine un autre agent. Cependant, les erreurs minimes qu'ils ont faites ont simplement suscitées une naissance de raisonnement expliquée dans le Bg. C'est pourquoi je ne prendrais pas trop d'importance aux erreurs qui ont été faites, car aux yeux du SI:7, ils n'en ont pas fait. Pour eux, Helena a tué son père, pour l'instant, aucun agent n'ai venu vérifier. Si le mot "erreur" choque, je l'enlèverai sans problème mais je préfère donner mon point de vu avant.

Concernant l'élimination, je suis d'accord dans le fait que le SI:7 n'élimine pas ses agents. Je rappelle néanmoins que son père et sa mère ne sont plus considérés comme des agents. Ils ont été déstitués. Ensuite, le père s'est échappé alors qu'ils essayaient de le faire emprisonner. Il est en possession d'informations sur le SI:7 qu'ils ne désirent pas forcément voir divulguer. Le père passe donc dans la catégorie des "nuisibles" pour l'organisation ce qui signifie la mort comme indiqué plus haut. Normalement, ils auraient pu le tuer tout de suite, mais ils ont préféré laisser ce travail à Helena.

J'éspère que ces précisions vous convaincrons.
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MessageSujet: Re: Helena, la lune pourpre.   Helena, la lune pourpre. I_icon_minitimeDim 24 Juin - 21:30

Après réflexion, j'up ta demande pour que Prodro' voit et réponde à ton dernier message.
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MessageSujet: Re: Helena, la lune pourpre.   Helena, la lune pourpre. I_icon_minitimeLun 25 Juin - 10:40

    Tout ça me convient, demande validée \o/
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MessageSujet: Re: Helena, la lune pourpre.   Helena, la lune pourpre. I_icon_minitime

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