Sujet: [Demande de rp] Vonderale karlstein Ven 5 Aoû - 16:21
Monde blanc comme les cieux, froid comme la glace, vide comme nos âmes !
Musique d’ambiance
La bise gelée d’un vent d’hiver sifflait gaiement son refrain glacial et partout où ses marées venteuses faisaient rage, un océan de blanc s’étendait à elle. La chose flétrie, le silence incarné sous ce ciel ténébreux, celui qui se contentait d’avancer sans mots, sans nulles attentions aux provocations de la brise malicieuse. Il était là, une forme malingre sur cette immensité de neige, sa maigre carcasse sous son carcan gelé harcelée par le souffle hivernal, une ridicule tâche noirâtre sur ce grand tableau blanc, inébranlable devant l’élément déchaîné malgré sa misérable corpulence. Ils continuèrent ce combat acharné, longtemps, plus longtemps… L’ombre nocturne avait fait son temps, un azur pâlichon arborait son domaine. Il était toujours là, l’infatigable marcheur, insensible à la levée du jour, il avançait, encore et encore. Un mince filet sombre scindait la voûte bleutée, aux pieds de ce pilier fumeux se devinait un quelconque campement. L’être aux yeux azur continuait sa marche, animé par le souhait cruel de partager avec autrui cet instant fatidique et tant redouté surnommé la Mort.
Vie et espoir, chutons ensemble !
Musique d’ambiance
La mort, déclin de toute chose, l’inévitable arrêt ou se rendent chaque vies sur le long chemin de l’existence, la fin du voyage. Pour lui, sa route y fut conduite prématurément, la cruelle ironie du destin, un raccourci vers sa propre fin. Il ne fut guère la seule, l’invasion du Fléau, fauchant grand nombre de ses âmes impuissantes, friand de toute vie, laissant mort et destruction sur son sillage. Son âme en fut victime, mais il ne lâchât point, châtié pour son audace, refusant la mort même il erra. Il erra de longues années tourmenté par cette peste, l’étreinte immonde de la non-vie, le feu de la mort le consumant lentement. Il s’opposait à son sort, repoussait sa sentence, cherchait désespérément un remède à son mal, motivé par la peur de sa fin, l’angoisse le déchirant constamment, accompagnée par le mal grignotant ses entrailles et l’emprise de la mort quémandant son dû ricanant de cette résistance futile malgré de le tourment quotidien vécu par son martyr.
Mais l’inévitable se fit enfin sentir, la route s’arrêtait devant lui, mais il avançait contre son gré comme si attiré par la poigne morbide venue l’accueillir. Il n’en avait plus pour longtemps, une lutte sans espoir, son essence même en était trop flagellée pour continuer. Il se résigna enfin à admettre qu’il était trop tard, l’ultime fourberie de la malchance, l’existence elle-même détruite, Ses dernières onces d’espoir et de volonté se muèrent en une déception et une frustration innommable…Contribuant à l’amplification de son propre désespoir, un malheur indescriptible. Même la force de regretter tous ces efforts vains l’abandonna… L’emprise funeste le lâcha aussitôt, devant la fin lui étant destinée, mais la route n’était pas finie, et tel le sol s’ouvrant sous ses pieds, la descente vers un véritable enfer ne faisait que commencer.
On ne négocie point sa mort !
Musique d’ambiance
… Où suis-je à présent ?Qu’est donc cette horrible impression ?...
Ce froid dévorant… Cette agonie ambiante…
Pourquoi devrais-je subir tout cela ?Pourquoi ?...
Ta fin…
Je n’ai rien demandé de tel…
Tu n’étais point en droit d’y exprimer la moindre opposition…
Je ne méritais point cela…
Ce qui est fait, est fait…
Alors changeons cela…
Tu n’en a pas le droit…
Mais…
Tu n’en a pas le pouvoir…
…
C’est impossible pour toi…
Mais je…
Tu ne peux rien y changer…
Qu’en sais-tu ?...
Tu es mort…
Peut-être mais…
Résigne-toi…
Non…
C’est inutile…
Non…
Tu n’es plus rien…
C’est faux…
Accepte-le…
Non…
Que de futilités, que pourra donc t’apporter cette réticence inutile ?...
…
C’est bel et bien stupide…
Pourquoi ?...
Il le fallait…
Je ne le voulais point…
Cela ne me concerne plus…
Pitié…
C’est inutile…
Je vous en supplie…
A présent fait silence ! Je n’en puis tolérer davantage…
Mais…
Accepte ton sort aussi sombre soit il ! Tu n’as plus rien à y dire…
Je ne veux pas…
Te voiler la face n’y changera plus rien, ce débat stérile n’est que fuite inutile. Alors à présent ouvre bien les yeux…Et accepte l’horreur même de cette réalité !
…
A présent meurs !…Je le veux…
Marchons main dans la main, douleur et trépas comme amis!
Musique d’ambiance
« Hâtez-vous donc, larves ! » S’échinait un colosse en armure à hurler incessamment sur la marée grouillante des non-morts, ceux-ci ayant reçu l’ignoble besogne d’acheminer une nouvelle montagne de corps vers la salle de travail la plus proche. L’odeur âcre du sang et de la chair pourrie avait aussitôt fait d’envahir le hall d’entrée, plusieurs parmi les rares victimes agonisantes ne purent empêcher un vomissement incontrôlé ; excitant davantage les nuées de vermines qui s’empressaient aussitôt de se jeter sur les malheureux, leur offrant alors un trépas long et atroce. L’imposant chevalier restait de marbre devant ce spectacle, son visage déchiré, éternellement figé en un sourire malsain. Les abominations déambulaient lentement dans le long couloir en laissant échapper leurs répugnants gloussements, tantôt l’une de celle-ci ramassait au hasard un quelconque rescapé tombé du tas pour l’enfourner dans son informe gueule où celui-ci se débattait et hurlait tant qu’il le pouvait avant de se taire définitivement dans un craquement sonore, suivit par la suite d’un masticage bruyant de la part du monstre qui s’éloignait joyeusement, la gueule déversant un effluve rougeâtre.
Une nouvelle journée se levait sur la nécropole, celle-ci flottant majestueusement sous un ciel morbide et accompagnée de la symphonie de hurlements qui en émanait constamment. Une cadence infernale et infatigable animait les lieux. Partout une pourriture ambiante enfumait l’air, les murs recouverts en grande partie d’une pellicule de sang séché accompagnée de diverses autres substances plus ou moins répugnantes et le sol maculé de cette fange répugnante où flottaient organes, asticots, et cadavres. Et dans laquelle tout ce beau monde s’affairait, s’enlisait ou gigotait encore et toujours plus, tels de monstrueux pourceaux se vautrant dans cet immondice qui aurait presque semblé être tout droit sorti de latrines humaines. La lourde herse bloquant l’accès aux salles opératoires se releva lentement, un grincement long et désagréable se fit entendre. La herse rouillée s’ouvrit ainsi, dégoulinante de cette gadoue organique qui inondait les lieux accommodé d’une épaisse vapeur verdâtre qui n’eut d’autre effet qu’achever les derniers malheureux étant sur le point de se faire déverser dans l’horrible endroit où leur corps ferait l’objet de nombreuses expérimentations toutes aussi immondes les unes que les autres. Quelques-uns des sinistres assistants allèrent jusqu’à aider l’acheminement de ce morbide plateau, les corps furent jetés sur l’ignoble surface où une multitude de bras avides s’empressèrent d’attraper ou arracher tout ce qui serait susceptible de se montrer utile. Des dizaines d’individus se jetèrent sur les monceaux de corps, se frappant entre eux, se battant pour récupérer les meilleurs morceaux, tantôt une goule trop vorace s’emparait d’une femme bien en chair, tantôt celle-ci finissait tiraillée de tous côtés par plusieurs apothicaires privilégiant la science plutôt que la gourmandise. Et juste à côté de cette macabre foire d’autres créatures s’affairaient à diverses tâches toute aussi monstrueuses, tandis que l’un ôtait de façon bouchère les différents organes internes d’une victime bien malchanceuse, son collègue se chargeait, non sans se presser, de sectionner les différents membres de leur victimes avant de débiter ceux-ci en plusieurs morceaux qu’il entreprenait par la suite de recoudre grossièrement avec ceux d’un malheureux passé précédemment.
Non loin de là une créature d’une carrure très similaire à ce qui aurait été autrefois un homme semblait se désintéresser totalement de l’afflux des chiffonniers sur l’arrivage des corps, du moins ce dernier présentait divers et différents traits susceptible d’affirmer cela. Sa peau noire et desséchée luisante par-dessus les reliefs offerts par les vestiges de sa musculature, tandis que son le reste de son corps imberbe disparaissait sous une lourde cuirasse vermeille ; laissant un visage aux traits durs et impitoyable orner le sommet de cette masse de métal et de chair. Contrairement au joyeux charcutage auquel se prenaient ses semblables l’ancien humanoïde s’affairait à nimber d’une énergie malsaine les monceaux d’ossements jonchant par centaines les couloirs humides de la nécropole. Une fois sa besogne accomplie un ou deux de ses semblables s’approchaient de ces immondes restes humains qu’ils s’affairaient alors à ranimer tous trois après un étrange rituel plus ou moins complexe, après quoi des dizaines d’êtres squelettiques sortaient en titubant de la pièce pour déambuler à leur tour dans les interminables couloirs. Une fois son horrible œuvre terminé le non-mort entama aussitôt la création d’une énième troupe de ces aberrations, constamment secondé par les deux créatures serviles qui se chargeaient d’effectuer d’inlassables aller-retour entre leur sombre commanditaire et la montagne de corps et d’ossements qui diminuait à vue d’œil, l’inquiétant individu empoignait aussitôt les morceaux piochés hasardement pour les jeter dédaigneusement sur le nouvel amas de débris humains, son visage défiguré par l’effrayante expression de l’indicible plaisir qu’il semblait tirer de cette macabre occupation. Mais alors que toute l’horrible clique travaillait du mieux qu’elle ne le pouvait, la cacophonie infernale s’estompa soudainement durant de longues secondes. Toute activité de figeât, plus le moindre mouvement ni bruit, excepté les râles de mourants se faisant acheminer à leur tour vers l’endroit cauchemardesque.
L’activité reprint aussitôt qu’elle fut partie, seul une minorité des occupants de la nécropole semblaient avoir décelé cette soudaine anormalité, la herse s’ouvrit à nouveau pour vomir une nouvelle montagne de cadavre dans la salle nauséabonde. Sans dire le moindre mot, le cadavre en armure se leva, laissa ses « jouets » inachevés, laissant en plan ses deux sous-fifres qui ne semblèrent guère se rendre compte de l’anomalie, ni même du départ de leur Maître. Il profita de la sortie ainsi accessible pour se frayer un passage au milieu ce soudain arrivage de viande froide, la silhouette grande et maigre s’enfonça sans se presser dans le long couloir, sa cape ensanglantée et en lambeaux traînant misérablement sur le sol répugnant. Quelque chose d’étrange s’était produit, le rythme habituel avait soudainement perdu de son ardeur, un bon nombre des mort-vivants et des monstres qu’ils avaient engendrés semblaient pris tout d’un coup d’une étrange hésitation.
Ô cruelle et ingrate existence !
Musique d’ambiance
Qu’est ce …Que diable se passe-t-il ? Là n’est point ce qui était prévu…
Que font ils donc...? Que suis-je en train de faire? Qu’est ce qu'il m’arrive ?!!...
Mais pourquoi ?!...
Nom de…Ressaisissons-nous !...
Que fais-tu là ?
Il me faut…Que ? Hein ?!....
Qu’est ce que cela veut dire ?! Qui es-tu ?! La domination du Maître serait en train de… ? Non ! Cela est totalement impossible !...
Réponds-moi donc, je te l’ordonne.
Qui es-tu pour m’influencer ainsi ?!...
Je ne te connais point.
Par quelle audace oses-tu m’aborder de la sorte ?!...
Tu n’as absolument rien à faire ici.
Quoi ? ! Comment peux-tu… ?!...
Disparaît.
Non ! Jamais je ne…
Hors de ma vue.
Attends ! Ce n’est point censé…
Sors d’ici sur le champ !
NON ! Tu ne peux pas !!! C’est inconcevable...
Je te l’ordonne une ultime fois, PARS !
Je ne veux pas…. !
Cette coquille vide n’a que faire de deux consciences en parfaite oppositions !
Mais…
Tu n’es que souvenirs inutiles.
C’est faux !...
Tu ne m’est d’aucune utilité…
Je t’interdit de…
Tu ne l’as jamais été…
Comment ?...
Tu as fait ton temps.
Non…Pas encore !
Tu n’as plus de raison de rester ici.
Non…Je ne partirais pas ainsi…Mon travail ici n’est pas terminé ! Je me dois de continuer…
Tu ne le peux.
Quoi ?...
C’est impossible pour toi.
…
Tu n’es plus rien.
Hein ?...
Résigne-toi.
Non ! impossible !
Accepte-le.
Je refuse...Disparaît !
Comment oses-tu t’opposer à ton sort ?
Je suis l’un des serviteurs du Fléau ! Je ne peux te laisser me nuire ! Je suis…
Cela ne me concerne pas. Tu vas partir.
Jamais…
Il le faut.
Non…Je ne veux pas…
Fais toi donc une raison. Cesse cette fuite inutile et mettons un terme à ce débat inutile.
Qui...Qui es-tu ?!...
Je n’ai pas à te répondre…Puisque tu vas mourir.
Pitié ! Non…
Nous ne nous reverrons plus jamais…
Attendez ! Laissez-moi une chance !
A quoi bon ? Il n’y aura jamais rien de bon à tirer d’une larve pareille.
Pitié !Pourquoi ?!!
Adieu !
…
Où suis-je à présent ?
Epilogue
Musique d’ambiance
L’impact se fit entendre à plusieurs lieues à la ronde, l’imposante nécropole gisait à présent complètement disloquée sur le sol gelé, partout autour les combats faisaient rage entre les survivants de cet atterrissage forcé et les troupes d’hommes et de nains venus dans l’intention ferme d’envoyer ces aberrations sous terre une bonne fois pour toute. Vonderale contemplait ce violent spectacle à l’écart du tumulte engendré par le fracas des armes et les râles des mourants, lui-même et bon nombre des victimes de cette mystérieuse « libération » avaient eu la présence d’esprit de quitter la forteresse alors qu’une attaque aérienne fut signalée peu de temps après. Etait-ce par peur de disparaître une seconde fois ? Etait-ce le souhait de profiter de cette indépendance soudaine ? Pour lui, il semblait plutôt s’agir d’un désintérêt croissant envers ces évènements nouveaux. Il détourna alors son regard de ce navrant spectacle, enfonçant son heaume sur son visage noirâtre il enfourcha le palefroi squelettique qu’il était parvenue à subtiliser lors de la débandade engendrée par l’attaque, et sans se retourner il prit rapidement son envol pour disparaître à l’horizon, avançant désormais la moindre intention cohérente en tête.
[HRP] : Bonjour, bonsoir ; Bien que n’ayant point vraiment compris si les morphs étaient accordées ou non sur votre communauté, je vais donc tout de même détailler les éléments demandés suite à ce background :
Concernant le personnage il s’agit d’un mort-vivant s’étant libéré de l’emprise du Roi-Liche par la même méthode que Sylvannas et les réprouvés, cependant ce dernier n’a point eu la possibilité de rencontrer celle qui deviendrait la dirigeante de la caste réprouvée. Il se comporta donc de la même manière que le npc Gunther Arcanus (http://fr.wowhead.com/npc=1497) qui se trouve dans la même situation jusqu’à ce que le joueur vienne à lui et lui apprend qu’il n’est pas le seul mort-vivant doté de libre arbitre lors d’une quête InGame. Exception faîte que Vonderale ne s’intéressera pas spécialement aux réprouvés et ne parviendra à se mêler à autrui que lors de la trêve des races pour contrer la menace troll, cette dernière étant décrite sur le background du serveur.
La morph demandé suite à ce background serait celle d’Attumen le Veneur : 16416 (avec une légère réduction de taille), je précise bien entendu qu’il ne s’agit en aucun cas d’un chevalier de la mort. La skin d’Attumen étant simplement la plus adaptée pour le représenter physiquement : un non-mort avec une carrure encore un peu « humaine » et vêtu d’une armure rougeâtre.
Les items demandés sont :
-Epée bâtarde ternie : 2754 -Lame du mort : 3295
(L’emploi d’une morph rendant un peu les demandes d’armures inutiles, je tiens tout de même à demander cette « Tenue de combat de wrynn de conquête » afin de m’éviter un minimum les désagréments hrp que peuvent engendrer les npc hostiles) -48371 -48372 -48373 -48374 -48375
Suivit de la demande de ces sorts :
-Destrier de guerre rouge : 34767 -Voile mortel : 53769 -Serviteur squelettique : 12420 -Coup de pied puissant : 69021 -Boule de feu gangrené : 39058 (il ne s’agit pas à proprement parler d’un sort de gangrefeu, n’ayant pas trouvé de spell similaire avec un nom correct je justifie simplement la raison de ce sort comme étant une « version » altérée, par les énergies de la non-vie, d’un sort de feu ordinaire dont il aurait disposé de son vivant) -Malédiction du rat pestiféré : 17738 (Même explication que le précédent mais pour un sort de polymorphie) -Cosmetic : 44844 -Cosmetic : 33535 -Cosmetic : 58847 -Cosmetic : 55838 -Cosmetic : 37647
En espérant avoir, peut-être, répondu à vos attentes. A bientôt InGame.
Galexon
Messages : 324 Date d'inscription : 23/05/2011 Age : 29
Sujet: Re: [Demande de rp] Vonderale karlstein Dim 7 Aoû - 1:14
J'ai apprécié la lecture de ta demande, et te la valide, une fois en jeu tu feras une requête et je te téléporterais en zone de test pour que tu puisses tester tes sorts et t'assurer que ceux-ci sont bien ceux que tu veux. Tu devras également faire une requête à chaque connexion de ce personnage pour que l'on te morph.
Bon RP sur Névaria.
[Demande de rp] Vonderale karlstein
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