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 Griol, deux lames.

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MessageSujet: Griol, deux lames.   Griol, deux lames. I_icon_minitimeLun 26 Déc - 23:13

Salut tout le monde ! C'est Griol ! Et voici donc mon Bg. Je demande donc juste l'autorisation de pouvoir avoir le sixième sens énoncé dans le Bg, et d'obtenir aussi le sort "Pistage des humanoides" ( id = 19883 ), étant donné que Griol dispose de ce sixième sens. Sur ce, bonne lecture Smile

Place au Bg !

Griol Loram, vous connaissez ? Non ? Certain ? C'est normal, ce n'est pas vraiment quelqu'un de très connu. C'est un homme comme un autre dans le monde d'Azeroth. Bon, étant donné que je suis là, je peux me permettre de vous narrer son histoire... *Regarde le fond de la salle* Bon je vois que j'ai toute votre attention. En avant pour l'histoire de « Griol, deux lames »

Griol a eu une enfance paisible, né dans les contreforts de Hautebrande élevé par ses parents, dans une famille à la situation correcte, il n’eut aucun mal à grandir en apprenant les bases de la vie auprès de son père.
-*Une main se lève au fond de la salle* « C'est quoi les bases de la vie ? »
Lire et écrire ! Ignare ! Bon, reprenons.

Ayant atteint sa quinzième année de vie, Griol sentit le besoin d’apprendre de nouvelles choses, lui permettant de vivre dans le monde qui l'entourait. Réjoui de cette initiative, son père commença à lui apprendre l'art de la chasse, mais attention ! À l'arbalète, étant donné que cela était une vieille tradition familiale.
Il apprit aussi l'art du dépeçage des bêtes tuées, apprentissage beaucoup plus long et plus complexe, car il fallait connaître l'anatomie des animaux tués, savoir ou passer le couteau pour retirer le cuir sans l’abîmer et aussi savoir reconnaître d'un coup d’œil un cuir de bonne qualité.
Son père lui apprit aussi comment traiter le cuir, et comment le travailler pour pouvoir l'utilisé dans la fabrication d'armure, légère et solide. Sa mère fut très utile aussi dans cet apprentissage, étant bonne couturière, elle permit à son fils d'améliorer la qualité des coutures sur les produits qu'il fabriquait.

Au bout de deux ans, Griol du passer une sorte de test : Pour prouver a sa famille, que sont apprentissage était fini, il devait se fabriquer de toutes pièces une armure complète en cuir, en un mois maximum. Ce fut une dure épreuve pour notre apprenti, il dut chasser de nombreuses bêtes, essuya de nombreux échecs, principalement au niveau de la chasse, car bien sûr, Griol voulant une armure de très bonne qualité, s’attaquait toujours à des animaux trop durs à abattre à son niveau.
L'étape de tannage du cuir fut chose facile, la fabrication de chaque pièce d'armure en elles même un peu moins, il du recommencé les bottes plusieurs fois, se trompant dans la taille de ses pieds. L'armure fut terminée à deux jours de la date limite. Elle n'était pas aussi belle et solide que l'avait imaginé son concepteur, mais ce fut un bon début pour notre apprenti.
Pour féliciter son fils, son père lui offrit sa première épée, pour pouvoir se défendre en cas d'attaque de bandit, et aussi pour qu'il puisse commencer l'apprentissage du combat à l'épée. Ce n'était pas une tradition ou autre, juste une idée de son frère.

Beaucoup plus fatigant et dynamique, l’entraînement au combat à l'épée fut tout autant intéressant. Griol appris vite, on aurait dit qu'il était fait pour le combat. Cela dura un an, un an de combats, de blessures, de sueur, de victoire...
Le nouveau combattant de se lassait jamais d'apprendre de nouvelle technique de combat. Un jour, une idée lui vint : il voulut essayer de combattre avec deux lames, idée stupide pour son frère, qui avait aussi essayé il y a longtemps, mais n'avait jamais réussi à combattre correctement avec cette configuration. Mais, il y eut une chose que son frère avait oublié : c'était l’ambidextrie de notre combattant, découverte lors de l'apprentissage de l'écriture. Pour rappel, l'ambidextrie, c'est le fait d’être aussi habile de la main droite comme de la gauche. *Regarde la salle pour voir si tout le monde a compris*
Griol, au grand étonnement de son frère, réussi à combattre de manière correcte, mais aussi, il réussit à battre son frère en combat.
Malheureusement pour notre homme, aucune personne dans la famille ne connaissait la pratique du combat à deux lames, il dut donc se débrouiller seul, travaillant tantôt sur la rapidité de ses coups, sur sa défense, sur les possibilités d’attaques fourbe. Il arriva au final à un bon niveau, mais cela n'était pas suffisant, il était encore trop lent, et malgré ses efforts, il subsistait toujours une ouverture dans sa garde.
Un soir de pleine lune, allongé dans l'herbe, l'esprit serein, Griol réfléchissait. Il se sentait tourner en rond. Malgré ses efforts il n'arrivait pas à atteindre le niveau qu'il convoitait. Il en arriva à une conclusion alors qu'il avait arrêté de chercher : il lui fallait un maître, quelqu'un connaissant ce type de combat, et voulant bien lui apprendre. Le lendemain, le jeune homme annonça qu'il partait, pour les raisons citées plus haut. Pour que son aventure ne soit pas trop dure, son père lui fournit une carte de la région, dessinée a la main et portant plusieurs annotations a coté du nom des villages, de l'argent et surtout, des encouragements. Il lui dit de ne jamais se détourner de la voie qu'il a décidé de suivre, tant qu’elle reste dans le Bien.
Une page de sa vie se tournait, une nouvelle aventure commença.

Après quelque jour de voyage, Griol aperçu au loin, dans la nuit, des lueurs, signe de vie dans la zone. Il approcha de ces lumières, prudent, main sur la garde de ses lames, prêt a toute éventualité d'attaque. Une fois proche de ces lueurs, notre homme se cacha non loin pour observer la scène. Des grognements se faisaient entendre, des loups probablement.
Une fois a un endroit correct pour observer la scène, l'aventurier vu qu'il avait eu raison : des loups, dévorant des cadavres d'hommes, tué il y a peu à première vue... Restant calme face à cette vision, Griol prit son arbalète, tendit la corde, chargea un carreau, puis tira sur le loup le plus proche. Pleine tête ! Le carreau transperça l’œil droit du loup, qui s’effondra sans même avoir le temps de pousser un ultime cri. Évidemment, toute action a une conséquence, on pourrait penser que les deux loups encore vivants allaient s'enfuir par précaution, mais ce fut sans compter sur leurs instincts de bêtes, et sur la faim qu'elles semblait éprouver. Un humain de plus ne serait pas de refus au menu. Les loups se mirent donc à grogner, à renifler le cadavre de leurs compagnons, inerte.
Ils semblaient prêts à attaquer n'importe quelle chose s’approchant d'eux, la prudence était donc de mise.

Faisant le moins de bruit possible, Griol, rechargea son arme, prit un caillou puis le jeta au loin, à l'aveuglette. Mais le résultat de cette action ne fut pas vraiment ce que notre ami espérait : le caillou était tombé sur un des loups, qui s'était mis à regarder avec insistance en direction du malchanceux lanceur. Pensant que le caillou avait détourné l'attention des bêtes, notre homme se redressa, arbalète en main, prêt a tirer puis eu le réflexe inouï d'appuyer sur la détente en sautant sur le coté au moment ou un des loups lui sautai a la gorge.
Le carreau lui perfora le torse, l’empêchant d'agir, il retomba au sol, agonisant. Quand a notre héros, il se releva, jeta son arbalète puis tenta de sortir une de ses lames de son fourreau. « Tenta », car à ce moment là, le seul loup encore apte à combattre lui sauta dessus, mordant notre homme a l'épaule gauche. Dans un cri de douleur, Griol plaqua l'animal au sol, essayant de se dégager des mâchoires de la bête. Celle-ci lâcha prise dans l'espoir de morde notre héros au cou, tentative ratée, car notre homme roula en arrière, se redressant, il courra vers le camp en se tenant l'épaule, prit une dague qui traînait au sol parmi les cadavres, se retourna vivement et dans un cri de rage, la planta dans le thorax de l'animal qui lui bondissait dessus une fois de plus.

L'endroit respirait la mort. Entre les cadavres humains et les corps des loups baignant dans leurs sang, la scène était encore plus morbide qu'avant l'arrivée de notre héros. Un peu sonné, il mit un peu de temps avant de se redresser. Se tenant l'épaule, il se dirigea en direction des gémissements de douleur du seul loup encore en vie. Il mit fin à ses souffrances rapidement avant de s'occuper de lui même.
Après s’être fait un bandage pour son épaule, notre homme dépeça les bêtes, enterra les cadavres des humains morts, rassembla les armes et armures dans une tente vide, puis en entendit un long râle, très proche de lui.
QUOI ?! Il y avait en effet un homme au fond de la tente, dans l'ombre, apparemment blessé, gravement blessé en fait. Griol s'approcha de l'homme mourant, qui semblait essayer de prononcer quelque chose. Voyant notre aventurier, l'homme tendit un parchemin et prononça un dernier mot avant de mourir : « Austrivage »
Ce mot rappelait quelque chose à Griol, en fait, cela ressemblait au nom d'un village qu'il avait lu sur sa carte. Dans le doute, il alla prendre celle-ci sans oublier de prendre le parchemin qu'avait laissé l'autre homme avant de mourir.

En effet cela correspondait, et qui plus est, ce village était sur sa route. Avant de repartir, notre homme profita du cuir des loups pour se fabriquer des épaulières, au moins, ses épaules seront bien protégées. Le soleil se leva sur la scène du massacre. Griol avait profité des tentes pour passer la nuit, jugeant que voyager de jour était plus sur. Il partit donc en direction d'Austrivage, certes encore blessé, mais ce n'est pas cela qui allait l’arrêter.

Une fois la ville en vue, notre homme entreprit une petite pause, histoire de manger un peu, de boire, de refaire son bandage et d'aiguiser ses lames, juste par précaution, on ne sait jamais sur qui on peut tomber. La ville fut atteinte plus vite que prévu pour notre aventurier, ce qui n'était pas pour lui déplaire, étant donné que le manque de provision se faisait ressentir, et aussi parce qu'il avait un parchemin à livrer.
Oui, mais a qui ? Rien ne permettait de savoir où ce parchemin devait aller, le texte étant écrit dans une autre langue que le commun. S'occupant en premier de lui, Griol entra dans ce qui ressemblait à une auberge, acheta des provisions avec l'argent donné par son père, puis montra le parchemin à l'aubergiste, qui, par chance, reconnut l'écriture et prit en charge cette quête.
Une chose de fait pour notre homme, qui partit sans attendre a la forge, la ou le chemin de nombreux bretteurs se croise. Malheureusement, personne ne maîtrisait l'art du combat à deux lames et personne ne connaissait quelqu'un le maîtrisant, ne perdant pas son temps, notre ami reparti dans son voyage, toujours aussi déterminé.

Le chemin fut long et dur, mais sans encombre et sans histoire notable jusqu'au port de Menethil. Là où notre ami espérait pouvoir enfin trouver un maître, capable de lui enseigner les arts du combat à deux lames. Une fois en ville, notre homme commença par faire un tour à l'auberge pour reprendre des forces. Il prit une chambre pour la nuit, qui approchait rapidement. Après réflexion, Griol décida de continuer ses recherches le lendemain, après une bonne nuit de sommeil. Il profita donc de la soirée pour visiter la ville, le port, ses bateaux craquant sous le vent qui soufflait, pliant leurs voiles comme en prévoyance d'une tempête. En effet, la pluie commençait à tomber, l'eau ruisselait sur les dalles de pierre, rendant la zone glissante.
Trempé, notre homme rentra à l'auberge, puis fonça dans sa chambre, s'allongea sur son lit, puis s'endormit dans les minutes qui suivirent.

Le matin arrivait enfin, après toute une nuit de pluie battante, le soleil, plus resplendissant que jamais, venait faire briller de ses rayons lumineux les dalles humides de la ville. Une bonne journée semblait s'annoncer. Et par chance pour Griol, ce fut bien le cas ! Ayant repris ses recherches, il fonça à la forge en quête de renseignement. Chance ! Le forgeron avait accueilli deux jours plus tôt un homme avec deux lames, et bien sûr, le forgeron étant curieux, il lui avait demandé si-

« Hep ! À qui il le demande le forgeron ? »

À l'homme avec ses deux lames, celui qui était venu deux jours plus tôt !

Il lui avait donc demandé s’il se servait de ses deux lames en combat. Le forgeron arrêta son récit ici, mais voyant que Griol attendait la réponse de l'homme, il décida de lui donner par gentillesse. En effet, cet homme maîtrisait l'art du combat à deux lames. Le forgeron redirigea notre ami vers le fort, où s'était dirigé l'inconnu, deux jours plus tôt. Les renseignements qu'il obtint là bas n'étaient pas forcement de bonne nouvelle : L’inconnu s'était porté volontaire pour une expédition dans une grotte abandonnée, mais il n'était toujours pas revenu de sa mission. Âpres s’être informé sur la situation, et sur le lieu de l’expédition, notre homme prit son compagnon de route, son cheval bien sûr, puis partit en direction de ce qui pourrait être l'endroit ou il rencontrerait son maître.

Après plusieurs heures de route, l'intrépide aventurier arriva sur les lieux : Une grotte, des cadavres, humain et non humain, éventré, découpé, déchiqueté. Une odeur de sang régnait dans ce lieu devenu morbide, on ne pouvait espérer trouver encore une personne vivante en ce lieu... et pourtant. Âpres une petite exploration dans la grotte, Griol trouva un homme, inconscient, mais vivant, une lame ensanglantée dans chaque main, il semblait être le seul survivant de ce massacre. Sans réfléchir, notre ami le porta, le mit sur sa monture puis repartit vers la ville.

Le lendemain arriva. C'est fou ce que les jours passent vite quand on n'y fait plus attention. Griol s'étant levé tôt, parti aux nouvelles, concernant l'homme qu'il avait sauvé. Il allait mieux, et il voulait voir son sauveur. Évidement, le sauveur en question ne se fit pas prier, il alla voir l'homme, eu une discutions avec lui et en ressorti satisfait. En effet, l'homme avait une dette envers Griol, et lui avait proposé de lui offrir ce qu'il voulait en échange pour payer cette dette. Je vous laisse deviner ce que demanda l’intéressé : l’apprentissage du combat à deux lames. Il obtint en effet cette faveur de l'homme, qui jura lui apprendre tout ce qu'il savait là-dessus.

L'apprentissage commençait enfin, long et dur, mais très enrichissant. Passe d'armes, techniques de défense ou d'attaque, notre ami passa par tout ce qui était possible de faire avec deux lames au combat, profitant aussi de la situation pour faire de la musculation et pour s’entraîner à être plus agile et plus rapide. Pendant cet entraînement, quelque chose d'étrange arriva à notre homme. C'était un soir de pleine lune...

« C'est important la lune ? »

En aucun cas, c'est juste que je trouve ça sympa de le préciser. Enfin bon, revenons à nos haricots.

Un soir de pleine lune, Griol n'arrivait pas à dormir. La raison ? Notre ami ressentait quelque chose d'étrange au fond de lui, quand le silence se faisait dans sa tête et dans son esprit, il ressentait un sentiment, un sentiment de peur, d'inquiétude. Après réflexion sur ce sentiment qui empêchait notre homme de dormir, il arriva à une conclusion bien étrange : n'ayant aucune raison d'avoir peur, il comprit que ce sentiment ne venait pas de lui, il ne lui appartenait pas. Étant trop fatigué pour chercher une réponse au pourquoi et au comment, Griol préféra remettre ça à demain, refoulant comme il pouvait cette peur étrangère.

Au matin, le sentiment n'était plus là, mais quelque chose était étrange, Griol sentait le lieu vide, comme s’il manquait quelque chose, comme si une présence familière manquait à l'appel. En effet, après recherche dans la maison où notre homme habitait, il faut savoir qu'il habitait chez son maître le temps de l'apprentissage, il n'y avait personne. Le maître étant sûrement parti en ville.
Profitant de ce temps libre, notre homme s’installa sur son lit, dans le but de faire le point en méditant. Quelque minutes après avoir commencé à méditer, notre ami fut prit de vertige, un sentiment d'inquiétude réapparu en lui, le même que la veille, sentiment qui ne lui appartenait pas. Avant de s'évanouir, Griol entendit une voix dans sa tête, une voix qui ressemblait à celle de son maître, qui résonna dans le crâne de notre ami, provoquant l'évanouissement. À ce moment, le maître entrait dans la maison.

À son réveil, Griol ne parla de cela, il préférait refouler cet événement, qui malheureusement pour lui, se reproduisit, alors qu'il était en ville. Mais cette fois-ci, il ne ressentait pas un sentiment, mais des dizaines de sentiments. Bataillant contre l'évanouissement, notre homme essayait de comprendre. Pourquoi ces sensations, ces sentiments ? D'où viennent t'il ? De qui viennent t'il ? Et surtout, pourquoi ?
Sortant de la ville en courant, Griol comprit certaines choses : les sentiments venaient probablement des habitants de la ville, ceux-ci étant disparus. Pourquoi sentait-il cela ? Aucune raison ne lui venait à l'esprit, ce qui n'allait pas l'aider.

Faisant une pose dans son entraînement au combat, notre homme s’entraîna à maîtriser ce « don » qui lui faisait légèrement peur. Il apprit de lui même à contrôler l'arrivée des sentiments étrangers. En s’entraînant, il réussit à stopper totalement ces intrusions, mais il apprit aussi à choisir. C'est à dire, qu'il pouvait, en se concentrant, ressentir les sentiments de la personne voulue. Bien sûr, arriver à ce résultat ne fut pas de tout repos, notre ami se heurta à de nombreux échecs, de nombreuses tentatives ratées, mais le résultat final était là.
Il remarqua aussi une autre chose, lors de son entraînement : il ressentait, à l'approche d'un être vivant, ses sentiments, mais aussi des variations, quelque chose qu'il avait du mal à expliquer, comme si chaque personne avait une signature psychique qui lui était propre. Au début, Griol liait toujours cela au ressenti des sentiments venant des autres, mais il réussit au final à dissocier ces deux choses.

Son maître, qui l'observait aussi de temps en temps, lui expliqua que certains animaux avaient une sorte de sixième sens, un peu comme une perception du vivant, par l’âme ou par les vibrations de la vie. Évidemment, après des explications comme cela, il fut dur pour Griol de ne pas faire le lien entre ce sixième sens, et son « don »
toujours en s’entraînant et aussi au fil du temps, notre homme finit par développer correctement sa perception du vivant, lui permettant de reconnaître quelqu'un sans même l'entendre ou le voir, du moment qu'il le connaissait.

Cela se confirma, quand une nuit, des voleurs de passage entrèrent dans la maison. Se levant, prenant ses lames, Griol alla à la rencontre de ces bandits, qui décampèrent à la vue du guerrier. Évidemment, les masques des bandits, et la luminosité de l'endroit ne pouvaient permettre la reconnaissance de ces hommes dans la populace, mais, lors d'un passage en ville, Griol alla a une échoppe pour vendre le cuir superflu qu'il avait récupéré, et, à l'arrivée du marchand, notre homme eu un drôle de sentiment, comme si Griol connaissait l'homme qui se tenait devant lui. Le lien se fit en quelque seconde quand il vit un masque noir traîner par terre.
Évidemment, Griol ne pouvait rien faire, car seul lui pouvait savoir que l'homme devant lui était un des voleurs de la nuit derrière. Mais au moins, cela lui permit de se rendre compte que son donc pour la perception du vivant s'était bien développé, et qu'il lui permettait de bien reconnaître les gens, sans même avoir vu leurs visages auparavant. Ayant fini d'apprendre à maîtriser son don, Griol reprit donc l’entraînement au combat, qui s’annonçait toujours aussi dur.

Au fur et à mesure que la fin de l'apprentissage approchait, Griol forgeait son propre style de combat, très rapide et vicieux. Tout se passait très bien, jusqu'au moment où un événement arriva...

« C'est qui qui va mourir ? »

Silence ! Lis et tu sauras !

Lors d'une petite promenade à pied avec son maître, qui désirait s’entraîner dans un endroit différent pour les derniers cours, un groupe de bandit surgi des buissons, une bonne dizaine de bandits... La situation devint délicate, les épées sortaient des fourreaux dans un chuintement métallique, les deux ambidextres étaient prêts à combattre. Voyant que les deux hommes préféraient se battre plutôt que de se rendre, les bandits décidèrent d'attaquer directement. Le combat fut sanglant, les bandits les moins expérimentés tombaient rapidement, embroché ou tranché par les lames de Griol ou par celle de son maître, passe d'armes rapide et violente, cliquetis des épées qui s'entrechoquait, puis un cri, un cri de douleur plus puissant que les autres, plus poignants, plus profond. Griol se retourna vivement, voyant son maître traversé de part en part par une épée, tenu par un bandit satisfait de son action. Poussant un cri de rage, notre homme trancha la tête du bandit qu'il l'avait écarté du groupe d'un mouvement circulaire, bondit sur l'assassin de son mentor, le plaque au sol, lui tira un carreau de son arbalète de poing à bout portant dans le crâne.

Se calmant comme il pouvait, notre héros approcha de son maître, laissant tomber ses épées à coté puis s'agenouilla devant le corps saignant de celui-ci. À la surprise de notre ami, l'homme mourant tendait ses deux épées vers son apprenti, lui demandant de les prendre, et de les utiliser comme il l'avait fait : pour le bien, pour les autres.

Griol prit ce présent au moment ou son maître poussa son dernier souffle, puis nomma ces deux lames qui venaient de recevoir, en souvenir de son maître : Runvan et Blyn. La signification de ces deux mots ? Runvan était le surnom que donnait Griol à son mentor, c'était aussi le nom de la technique de combat de celui-ci.
Blyn était le nom de la technique de combat du nouveau possesseur des deux épées, ce mot lui inspirait la rapidité, la vivacité d'un clignement d’œil, et aussi celle du combat. Après cet événement, notre aventurier reprit son voyage vers l'inconnu, chassant pour pouvoir se fabriquer une armure digne de ce nom, ce qui se fit rapidement. Âpres ceci, Griol reparti a l'aventure, toujours sans savoir ou il allait finir.

Griol, deux lames. WdeoH

*Relève les yeux vers la salle* bien, je vois que vous ne vous êtes pas endormi par cette longue histoire. Parfait. *Se lève* je vais maintenant vous laisser, à bientôt pour d'autres histoires palpitantes !
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Galexon

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MessageSujet: Re: Griol, deux lames.   Griol, deux lames. I_icon_minitimeMar 17 Jan - 10:34

    J'aime bien ton style d'écriture. Demande validée.
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MessageSujet: Re: Griol, deux lames.   Griol, deux lames. I_icon_minitimeMer 18 Jan - 12:59

Merci bien Smile
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MessageSujet: Re: Griol, deux lames.   Griol, deux lames. I_icon_minitimeLun 23 Jan - 15:52

Franchement ? J'adore ce BG, on s'y accroche facilement et on s'intègre dans l'histoire avec plaisir ! Smile Bien joué !
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MessageSujet: Re: Griol, deux lames.   Griol, deux lames. I_icon_minitime

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